Le dernier né des prix Scam, dédié aux œuvres sonores de format court, a été décerné à Céline du Chéné pour sa série « Pas si bêtes, la chronique du monde sonore animal » dans le cadre du festival Longueur d »ondes.

Cette série de 40 chroniques de 4 minutes, en partenariat avec la sonothèque du Museum National d’Histoire Naturelle, a été réalisée par Laurent Paulré et diffusée sur France Culture pendant l’été 2016.

Dans la nature, la présence animale se fait davantage entendre que voir. Cette chronique se propose d’emmener l’auditeur dans une balade sonore. Une immersion dans la nature grâce à des ambiances de forêts, de lagunes, d’océans, de montagnes captées dans le monde entier où tout à coup, l’oreille de l’auditeur est attirée par le chant ou le cri d’un animal. Tiens, qu’entend-on ? Quelle est cette bête? Pourquoi produit-elle ce son et dans quel but ?

S’appuyant sur les sons émis par l’animal, Céline du Chéné nous raconte la présence de la bête ainsi que ses intentions, à travers descriptions, anecdotes, détails scientifiques et une certaine forme de poésie. Soit 40 portraits d’animaux présents dans le ciel, la mer ou sur terre.

Céline du Chéné est productrice et chroniqueuse à France Culture. Elle aime explorer le visage sensible du monde à travers différentes formes sonores, le reportage, l’entretien, le documentaire ou des paysages sonores et musicaux qu’elle crée pour des artistes. Depuis 2010, passionnée par le domaine de l’intime, elle ouvre tous les samedis soirs à l’antenne de France Culture, une page de son “Encyclopédie pratique des mauvais genres”, chronique consacrée à l’érotisme et à l’étrange dans l’émission Mauvais Genres. Elle y propose des portraits de personnes à l’univers décalé, surprenant. Elle est l’auteure d’un ouvrage sur le mythe de Dracula, de l’empaleur Vlad Tepes à Bram Stoker, père britannique du célèbre vampire : “Dracula, prince des ténèbres” aux éditions Larousse (2009).
Si aujourd’hui, elle tend son micro aux animaux, c’est pour donner à entendre des sons peu connus. Des chants riches en enseignement sur le comportement animal et porteurs d’une véritable beauté sonore.


Doté de 3.000 euros, le prix Tout court de la Scam récompense une œuvre sonore* d’une durée n’excédant pas sept minutes (billet, chronique, paysage sonore…) et diffusée au cours de la saison précédente. Sont ainsi plébiscitées les œuvres reflétant la personnalité de leur auteur, pouvant être appréciées sur la durée (saison radiophonique, grille d’été…) et se constituer en un récit indépendant.
Ce prix, attribué par les auteurs de la commission sonore de la Scam, est remis à Brest dans le cadre du festival Longueurs d’ondes.

* Il s’agit des œuvres orales, sonores et radiophoniques éligibles au répertoire de la Scam à l’exception des interviews, entretiens, revues de presse, rubriques d’actualités, sketchs humoristiques, billets ou chroniques inclus dans une émission dont l’auteur est également le producteur.