Radio France : le service public a besoin de Sophia

À l'occasion des récentes mesures de fin de saison annoncées par Radio France, la Scam a pris connaissance des perspectives de développement de Sophia, la banque de programmes à destination des radios associatives et indépendantes, et s'en étonne. Au contact régulier de beaucoup de ces antennes locales, la Scam connaît leur attachement à ce service – fourni dans un cadre respectant l'intérêt général et l'esprit de service public – ainsi qu'à la richesse de l'offre proposée.

Or, concernant le contenu « parlé », il semble que tout ce qui est « hors information » serait voué à disparaître très prochainement. Sans attendre d'en avoir la confirmation à la rentrée, la Scam souligne l'importance du maintien du travail des auteurs et de la diversité de l'offre radiophonique (sujets, tons, approches…) aux auditeurs des radios associatives et indépendantes.

Dans une époque où l'offre délinéarisée (podcasts, productions découpées…) de la radio connaît un essor certain, Sophia possède dans sa structure même les atouts les plus contemporains, et tous les éléments d'un déploiement fructueux pour les années qui viennent.

La Scam reste persuadée qu'au-delà des éventuels arguments financiers propres à la mission de Sophia au sein de Radio France, l'avenir de cette banque de programmes reste une priorité, au nom de la diversité des programmes, du travail des auteurs et du lien essentiel entre le service public et les radios indépendantes locales.

La Scam demande à Radio France, au CSA et au ministère de la Culture et de la Communication de veiller au maintien de Sophia et de son périmètre à l'heure où la France doit plus que jamais entretenir – voire renforcer – ses services publics qui sont le lien social dont elle a besoin.

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